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Objectifs et stratEgie

 

L’AFPN déclare dans ses statuts « avoir pour objet de promouvoir et de développer la pratique du neurofeedback dynamique par des professionnels ayant recours à des méthodes de psychothérapie ou à d’autres méthodes d’accompagnement ».
Ceci permet d’offrir aux personnes qui souffrent une solution plus efficace pour améliorer leur existence.
Aucune méthode, aucune compétence ne sont efficaces à 100% pour réduire toutes les formes de souffrance. En revanche, des combinaisons de méthodes et de compétences peuvent aboutir à une meilleure efficacité finale si les limites de l’une peuvent être compensées par l’autre et réciproquement.

 

 

 

Neurologie


Pour le monde animal qui a un cerveau un peu évolué, par exemple la mouche, la réalité extérieure n’est pas accessible car ses capteurs sensoriels (vue, toucher…) ne peuvent percevoir qu’une faible partie de cette réalité objective.

Avec les capteurs dont il dispose, le cerveau de la mouche construit ce qui pour lui est sa propre réalité, appelée réalité mentale ou réalité psychique. Et pour toute espèce actuelle, cette réalité restreinte lui a suffi pour survivre, grâce à son patrimoine génétique et à ses capacités d’apprentissage. Sinon, elle aurait disparu.
L’espèce humaine a un cerveau différent de celui de tout autre animal.

Pour l’animal, la réalité mentale différente de la réalité objective provient uniquement de cette dernière. Pour l’espèce humaine, il n’en est plus de même. L’être humain est capable d’imaginer (d’inventer) n’importe quelle réalité mentale, pour le meilleur et pour le pire. Globalement, cela réussit car la population humaine ne cesse de croître. Mais il y a individuellement de gros prix à payer, des souffrances résultant des inventions ou des comportements des autres humains. L’espèce humaine peut produire des antibiotiques mais aussi des armes chimiques. La plupart du temps, les catastrophes sont évitées car des mécanismes de régulation externes existent ou sont créés par les sociétés humaines avec leur lois, leurs coutumes et leurs cultures. Ainsi, nous sommes nécessairement des animaux sociaux. Nos apprentissages dépendent des autres, parents, éducateurs, formateurs. Nous avons peur de la solitude. Nous avons souvent besoin d’accompagnement ou d’aide.
Des professionnels ont acquis les compétences nécessaires pour apporter cette aide.

Les souffrances peuvent également provenir de dysfonctionnements de notre cerveau ou de notre corps. Nous sommes des êtres vivants et la vie ne peut exister que dans des conditions internes et externes propres à chaque espèce. Nous ne pouvons rester en vie que si, par exemple, la température de notre corps, le taux de sucre dans notre sang, notre pression artérielle, se trouvent à l’intérieur de deux limites, haute et basse. Pour se maintenir entre ces deux limites, notre corps, notre cerveau sont équipés de milliers de mécanismes de régulation internes. Ces mécanismes de régulation peuvent eux-mêmes avoir des dysfonctionnements. Ce sont les crises d’épilepsie pour le cerveau, les cancers pour les cellules. Et tous ces cas de dysfonctionnements provoquent des souffrances.

Les capacités d’imagination de notre cerveau et les mécanismes de régulation de notre corps ne sont pas indépendants. Notre cerveau, dans son mode de fonctionnement conscient, a la capacité d’agir sur nos mécanismes automatiques de régulation.

C’est l’effet placebo qui est la bête noire des laboratoires pharmaceutiques. C’est l’hypnose qui arrive à supprimer la douleur. C’est la capacité de la psychothérapie à réduire les souffrances.

 

PsychothErapie


Nous reproduisons ci-dessous un texte extrait du site de la FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse).

« La psychothérapie a pour objet de traiter le mal-être que chacun peut rencontrer un jour dans sa vie. Selon les personnes et les circonstances, ce mal-être se manifeste dans le domaine psychologique, existentiel, affectif, sexuel, relationnel ou social.

Le travail du psychothérapeute consiste à proposer à la personne, en fonction de sa situation spécifique et de son désir de changement, des moyens qui vont lui permettre d’évoluer vers un état souhaité de mieux-être.

Si le bon déroulement de la psychothérapie dépend en grande partie, de la dynamique relationnelle qui se crée entre la personne qui consulte et le psychothérapeute, il repose également sur l’utilisation d’une ou plusieurs méthodes de psychothérapie reconnues.

On estime actuellement à près de 400 le nombre des méthodes de psychothérapie existant en Europe et aux Etats-Unis. Cette diversité, qui témoigne de l’inventivité créatrice et du dynamisme de la psychothérapie, reflète également un éclectisme qui place l'usager devant une question complexe : quelle méthode de psychothérapie choisir ?

Pour apporter des éléments de réponse à cette question, la FF2P propose, dans cette nouvelle édition de son annuaire, une classification simple des principales méthodes de psychothérapie en fonction de cinq grands courants de la psychothérapie actuelle :

- humaniste - existentiel
- analytique
- cognitivo - comportemental
- systémique
- multiréférentiel.

A part les thérapies brèves, les résultats sont en général obtenus et consolidés après un nombre élevé de séances. Cela s’explique par le niveau d’entrée dans le cerveau des actions effectuées. La psychothérapie agit au niveau conscient qui fait partie des fonctions supérieures de notre cerveau. Les mécanismes de régulation sont constitués de boucles fonctionnant en parallèle et imbriquées à différents niveaux. Lorsqu’une boucle est modifiée par une action extérieure, les autres boucles doivent se modifier pour s’adapter à un environnement différent et cela peut nécessiter de nombreuses séances.

 

 

 


Neurofeedback

 

La méthode de neurofeedback dynamique agit, elle, directement au niveau le plus bas de ces boucles de régulation, c’est-à-dire à un niveau totalement non conscient. Elle permet au cerveau d’apprendre à mieux se réguler, c’est-à-dire à corriger lui-même et rapidement les dysfonctionnements de ses mécanismes de base et ceci, quel que soit le type de dysfonctionnement.

Mais un cerveau possédant des mécanismes de régulation en bon état de fonctionnement n’est pas à l’abri d’une imagination néfaste dans son fonctionnement conscient, comme par exemple la croyance « je suis nul ». Cette croyance, si elle est bien ancrée, peut freiner voire bloquer l’efficacité d’une séance de NeurOptimal, compte tenu du pouvoir du cerveau conscient sur les mécanismes de base mentionnés plus haut.

 

 

ComplEmentaritE entre psychothErapie et neurofeedback dynamique


L’efficacité d’une séance de psychothérapie peut être ralentie car le point d’entrée pour la modification des connexions neuronales est situé à un niveau trop élevé des fonctions supérieures. Compléter ces séances par des séances de NeurOptimal permet de retrouver une efficacité plus rapidement.

De la même manière, l’efficacité d’une séance de NeurOptimal peut être ralentie par des croyances bloquantes. Le travail du psychothérapeute permet d’aider la personne à les modifier et d’éviter ainsi le blocage.

Le but de l’association est de faire connaître cette complémentarité pour que toute personne désirant réduire ses souffrances puisse trouver les solutions les plus efficaces.

 

 

 
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